Lampadaire scandinave modèle Pie de Salon laiton poli. Edition neuve

(à partir de)

Lampadaire scandinave modèle Pie de Salon laiton poli. Edition neuve *Étape requise

Pour vous aider à choisir, et pour recevoir des échantillions, n'hésitez pas nous contactez par mail: contact@galerie-mobler.com ou par téléphone au: 01 43 33 20 12

Votre configuration:
Prix final (TTC)
0,00 € TTC
Poser une question

Lampadaire scandinave modèle Pie de Salón laiton poli. Edition neuve, reeditée à l'identique et avec un soin exceptionnel par l'éditeur Santa & Cole depuis 1998. 

Jaume Sans, peinte, sculpteur et designer catalan fût un sympathisant des groupss surréalistes  et ami de Dalí, Miró et Calder. Sa création  iconique est le lampadaire Pie de Salón.

De structure minimaliste, son pied, gainé de cuir, est réglable en hauteur et s’ouvre vers le bas en un trépied.


Le lampadaire Pie de Salon est proposé avec  4 abat-jours au choix : coton écru, coton noir, coton orange-ambré, lin blanc.

Sur commande. Délais 6/8 semaines

Année 1963-1998
Dimensions Hauteur pied : Min.120 / Max.160 cm . Ø base 40 cm. Longueur du cable électrique: 2,5 m.
Matière Structure métallique laiton poli, réglable en hauteur.Pied habillé de cuir noir. Douille : E27. Variateur sur fil.
Style Classique
Neuf
Origine Espagne
Fournisseur Santa & Cole

Jaume Sans

Sitges (Barcelona), 1914

Jaume Sans fait partie de la génération surréaliste catalane des années 30 ses peintures et ses sculptures ont contribué à dévoiler l'avant-garde grâce à des expositions exceptionnelles de l'époque.

Né à Sitges (Barcelone), Jaume Sans a vécu avec sa famille à Cuba jusqu'à l'âge de onze ans. De retour à Barcelone, il est entré en contact avec le magazine "L'Amic de les Arts" , l'un des journaux qui ont contribué à révolutionner la scène artistique du 20e siècle, publié à Sitges de 1926-1929 et dirigé par Josep Carbonell . L'Amic regroupe des artistes comme Salvador Dalí, le critique d'art Sebastià Gasch ou les écrivains Josep Vicenç Foix et Lluís Montanyà.

Avant les années 20, l'avant-garde en Espagne étaient presque inexistante, à l'exception de Barcelone, un refuge pour les artistes exilés de la Première Guerre mondiale et dont la tradition innovante a permis l'émergence de programmes d'exposition plus audacieux. Les expositions comme à la Galeries Dalmau en 1912, la seconde de l'art cubiste tenue en dehors de Paris, ou l'Exposition Universelle de 1929, avec le sans précédent Pavillon allemand par Mies van der Rohe, placent Barcelonne sur la carte de l'art contemporain, et vont avoir un grand impact social, à une époque où l'art est toujours une cause de scandale et de controverse.

Au cours de 1932 et 1933 Jaume Sans suis les cours de l'École des Arts et Métiers (contre l'avis de sa famille), où il reçoit l'influence  d'Angel Ferrant, professeur et sculpteur.
Sans était membre de Amics de l'Art Nou (ADLAN), un groupe d'artistes qui ont lutté pour promouvoir la diffusion des arts nouveaux et l'organisation d'expositions comme le cirque miniature de Calder ou les objets de Miró.

A ce moment Jaume Sans commence aussi à peindre, avec une prédilection pour les formes organiques. Son travail fait partie de l'exposition Logicofobista de 1936, l'exposition surréaliste la plus importante tenue en Espagne dans ces années.

La guerre civile interromp ses activités artistiques, qui par la suite sont plus sporadiques : On remarque des expériences avec des collages en collaboration avec l'architecte Alfonso Buñuel ou une exposition de peinture à la Sala Gaspar en 1958.

Jaume Sans a concentré sa création sur le design de meubles, avec des icônes telles que la lampe Pie de Salón ou Peana Molina, édité par Santa & Cole. Sa relation avec le design s'est poursuivie grâce à ses enfants, dont trois ont consacré leur vie professionnelle au design industriel.